Glossaire
Explorez notre glossaire illustré pour mieux comprendre les termes techniques liés aux travaux de couverture et d'isolation de toiture.
Vous venez de recevoir le devis relatif aux travaux de couverture ou d'isolation de toiture que vous envisagiez, et vous vous trouvez un peu désorientés par le jargon spécifique à la toiture ? Ce lexique a été créé dans le but de vous guider dans la compréhension des travaux que nous vous proposons, ou de vous aider à nommer les différents éléments de toiture pour lesquels vous envisagez de solliciter nos services.
- Arrêtier
- Ligne saillante inclinée, droite ou courbe, formée par l’intersection de deux pans de couverture
- Ardoise
- Pose classique : sérieuse répondant à des principes bien établis qui donne toutes garanties d’étanchéité. Couverture ouvrage : aussi sérieuse, qui donne les mêmes garanties, tout en permettant de décorer des combles.
- Brisis
- versant inférieur d’un comble à la Mansard
- Châssis
- Ouvrage métallique recouvrant une ouverture composé soit d’un dormant fixé sur le comble et d‘une partie ouvrante généralement vitrée appelée abattant, soit d’un dormant sans partie ouvrante
- Châtière
- Ouvrage destiné à l’aération des combles
- Chevron
- Dans le domaine de la charpente, les chevrons sont des pièces de bois soutenues par des pannes, jouant un rôle essentiel en supportant les liteaux ou la volige.
- Comble
- Ensemble constitué par la charpente et la couverture.
- Comble à la Mansard
- Si le versant est brisé de façon à former une partie supérieure en faible pente (terrasson) et une partie inférieure presque verticale retombant sur la façade
- Comble à l’impériale
- Si le brisis de forme cylindrique est bombé vers l’extérieur
- Comble en appentis
- S’il y a un seul versant de petite surface, son faîtage étant appuyé à un mur et son égout reposant sur des poteaux
- Comble en banane ou rotonde
- Si l’immeuble a une implantation de forme circulaire
- Comble Shed
- Deux versants à 90° inclinés pour une orientation rationnelle de l’éclairage
- Comble à deux versants dit « long pan »
- s’il couvre une habitation dégagée avec 4 rives Comble à deux versants dit « longs pans » eux aussi, auxquels peut s’ajouter à une ou aux deux extrémités une croupe qui réunit les deux versants
- Contre-latte
- Une latte posée parallèlement aux chevrons d'un toit, assurant le maintien des lattes.
- Couverture
- Recouvrement de la partie supérieure des bâtiments destiné à la protéger contre les agents atmosphériques
- Closoir
- Utilisé pour assurer l'étanchéité d'un faîtage ou d'un arêtier en toiture, notre équipe de couvreurs privilégie souvent l'installation d'un closoir ventilé, favorisant une circulation d'air optimale.
- Croupe
- Pan de couverture de forme généralement triangulaire limité latéralement par des arêtiers et dans le bas par l’égout.
- Egout
- Ligne basse d’un pan de couverture
- Epi
- Motif qui orne un poiçon
- En clocher bulbeux
- Qui présente la forme d’un oignon
- En dôme
- Si le toit est de forme sphéroïdale, il peut être rond
- En flèche
- Dans le cas d’un clocher très haut en général à pans
- En groupe circulaire (appelé aussi abside)
- Si les deux versants de même pente, opposée par leur sommet, sont réunis par une surface conique à base demi-circulaire
- En pavillon
- si le toit est de forme pyramidale
- Faitage
- ligne de partage des eaux déterminée par l’intersection supérieure de deux pans alternés de couvertures
- Faux pureau
- Surface située exactement au-dessus du pureau et qui a toujours les mêmes dimensions que celui-ci puisqu'il est recouvert par les deux demi-pureaux des ardoises du rang supérieur : il n’est mouillé directement que par leur joint
- Ferme
- Élément non déformable de la charpente, la ferme supporte le poids de la couverture d'un édifice à toit en pente, adoptant une forme triangulaire pour les toits à deux versants ou à quatre versants en "deux étaux".
- Latte
- Une pièce de bois longue, plate et droite utilisée dans les toits, servant de support aux tuiles.
- Liteau
- Une pièce de bois conçue pour recevoir les matériaux de couverture, l'ensemble des liteaux étant appelé lattis ou lattage.
- Ligne de bris
- Ligne d’intersection formée par la rencontre du terrasson et brisis. Cette ligne est souvent recouverte d’une forte moulure, appelée membron.
- Noue
- Ligne rentrante inclinée, droite ou courbée, formée par l’intersection latérale de deux pans de couverture.
- Pureau
- Surface visible de l’ardoise, dont la hauteur détermine la distance entre chaque rang successif de la couverture, c’est la partie mouillée par la pluie
- Panne
- Une pièce de charpente posée horizontalement sur les fermes, la panne soutient les chevrons, relie les fermes ou les pignons, et sert de support au système de couverture.
- Queue de vache
- Saillie de toit qui se trouve à l’égout d’un pan de couverture pour protéger les façades et toutes les saillies qu’elles comportent
- Recouvrement
- Surface située au-dessus du faux pureau qui est généralement recouverte par deux épaisseurs d’ardoises, assure l’étanchéité de la couverture. Sa hauteur est variable, plus petite ou égale au tiers de celle de l’ardoise, sauf dans le cas de la couverture à quatre épaisseurs.
- Rive
- Cette ligne détermine la limite d'un versant de toiture, pouvant être à la jonction de deux versants, intégrée au versant (par exemple, pour le passage d'une cheminée ou d'une fenêtre de toit) ou à la limite d'une construction.
- Rive de tête
- Ligne située à la partie haute d’un pan de couvertures
- Rives latérales
- Ligne limitant un pan de couverture sur ses côtés
- Tour et tourelle
- Si le toit est conique
- Trappe d’accès
- Ouvrage permettant l’accès sur la couverture
- Travaux de couverture
- La base de maçonnerie, par exemple, d'une cheminée.
- Tuile chatière
- Une tuile conçue avec des ouvertures pour favoriser l'aération des combles et des greniers, généralement réparties en quinconce le long des rampants pour créer une circulation d'air ascendante.
- Tuile à douille
- Un accessoire de raccordement vers l'extérieur des conduits d'évacuation des pièces techniques de la maison, tels que les WC, la salle de bain et la cuisine.
- Tuile lanterne
- Une tuile dont le dessin rappelle celui d'une lanterne, surmontant un tuyau de sortie de ventilation.
- Poiçon
- Point de rencontre soit du faîtage et arêtiers entre eux, soit des arêtiers entre eux lorsqu’il n’y a pas de faîtage. On désigne encore par ce terme le sommet d’un comble conique
- Sablière
- En charpente, une panne sablière est une poutre placée horizontalement à la base du versant de toiture, sur le mur de façade.
- Saillie du rive
- Saillie de toit située sur les rives de combles pour protéger les murs et toutes les saillies qu’ils comportent
- Terrasson
- Versant supérieur d’un comble à la Mansard
- Volige
- Fixée à côté d'autres sur les chevrons, la volige sert à créer un plancher continu pour supporter les matériaux de couverture de toiture.
- Versant ou long pan
- Pan de couverture limité en tête par un faîtage ou une rive de tête, dans le bas par un égout et sur les côtés par des rives, arêtiers ou noues
- A raccordement circulaire
- Si des versants formant un certain angle sont réunis par une surface de section de cône oblique
- Tuile
- Matériau fabriqué à partir d'argile principalement ou de béton de mortier qui a pour utilité de recouvrir les toitures.
- Tuile plate
- Tuile ordinaire de forme rectangulaire ne comportant pas de relief au recto. Elle peut être munie de trous pour sa fixation (clous) ou de talons pour l'accrochage à son extrémité.
- Tuile de courant
- Tuile canal qui est posée sur le lattis (liteaux ou voliges), qui récupère l'eau de pluie venant du faîtage à l'égout.
- Tuile de couvert
- Tuile canal qui est posée en recouvrement sur les tuiles de courant formant l'étanchéité de l'égout au faîtage.
- Ceinture
- Ouvrage décoratif positionné sur une tourelle ou un dôme qui consiste à présenter une ligne décorative d'ardoises ou tuiles plates qui sont découpées en écaille, en ogive ou en dents de scie.
- Tuile Canal
- Une tuile en forme de gouttière, placée alternativement dessus et dessous, adaptée aux toitures à faible pente (25-40%).
- Tuile Canal à talon
- Une tuile canal équipée d'un système de fixation (talon) facilitant sa pose.
- Tuile Canal-S ou DC12
- Aussi appelée tuile de courant (tégula) et tuile de couvert (imbrex), ces tuiles canalisent l'eau de manière identique aux tuiles canal classiques.
- Tuile mécanique
- Des tuiles plus économiques, dont l'étanchéité est assurée par l'emboîtement des tuiles les unes dans les autres.
- Modèles ordinaires
- Appelé encore modèle Français, ces ardoises sont utilisées sur tous les bâtiments dans les régions de plaine, au bord de la mer, dans la vallée de la Loire, la région Parisienne, le Nord. En Bretagne, on utilise de préférence les modèles moyens et petits, car grâce au nombre important d’attaches au m2, ils offrent une meilleure résistance au vent pour les pentes d’au moins 40 à 45 degrés.
Les petits modèles sont également employés sur les petits combles, tourelles ou dômes, les grands modèles sur les pentes plus faibles. Dans le modèle ordinaire, on trouve une catégorie ( 300 x 220 ) appelée fine qui est principalement utilisée pour les brisis de comme à la Mansard ou pour des toits à fort pente sur les lesquels il n’y a pas à craindre de circulation.
- Modèles Anglais
- Plus résistants en raison de leur épaisseur, conviennent pour tous les bâtiments situés dans les régions de climat dur où l’on craint la grêle et la neige. Les plus grands modèles sont réservés aux basses pentes et aux couvertures économiques
- Les modèles carrés
- Ils sont utilisés principalement sur les bâtiments industriels et agricoles pour lesquels il n’est pas exigé une étanchéité aussi parfaite que sur les bâtiments d’habitation
- Les modèles historiques H1 et H2
- Ils sont utilisés pour la réparation ou la réfection des toitures des monuments classés et peuvent être également employés pour la couverture de bâtiments administratifs ou particuliers
- Combles perdus
- L'espace sous le toit, sous la charpente, qui n'est pas utilisé, représentant des espaces et des surfaces non exploités.
- Sarking
- Technique d'isolation de la toiture par l'extérieur, permettant de gagner de l'espace sous les combles en éliminant le besoin d'isolation intérieure.
- Soufflage (isolation par-)
- Une technique consistant à souffler un isolant directement dans la partie à isoler.
- Sous rampants (isolation-)
- La fixation d'isolants semi-rigides ou de rouleaux entre et/ou sous les chevrons, avec une finition nécessitant un parement intérieur (plâtre, bois, etc.)
- Abergement
- Un ensemble de tôles façonnées et souvent soudées, réalisé par le couvreur-zingueur pour assurer une liaison étanche entre les matériaux de couverture et les éléments particuliers du toit (cheminées, ouvertures, etc.).
- Bande de rive
- Un ruban métallique plat placé sur une pièce de rive en saillie.
- Chéneaux
- Des conduits collectant les eaux pluviales à la base de la toiture, des combles ou entre deux versants, permettant leur évacuation par les tuyaux de descente.
- Couloir de rive
- Un élément favorisant l'écoulement de l'eau au milieu de deux pans de toit qui se rejoignent.
- Dauphin
- Un élément du réseau de zinguerie, situé en partie basse d'une descente d'eau pluviale.
- Gouttière
- Un petit chéneau léger posé sur des crochets, destiné à recueillir les eaux pluviales.